mercredi 27 avril 2011

Turquie : grands barrages



Lac de retenue du barrage Atatürk


Avec une vingtaine de barrages, la Turquie retient sur son territoire les eaux du Tigre et de l'Euphrate dont dépendent la Syrie et l'Irak pour leurs approvisionnement en eau.

Le GAP (Guneydogu Anadolu Projesi / Projet de développement du Sud Est Anatolien) a pour but le développement économique de la région la plus pauvre du pays : la zone de peuplement kurde.
Irrigation et électricité sont les deux leviers pour y parvenir. A quel prix?

A terme, c'est un tiers du débit qui pourrait être retenu, avec une évaporation qui se chiffre en kilomètre cube par an, des sols dégradés par l'agriculture intensive et des sites historiques noyés.


Hasankeyf est un site historique plusieurs fois millénaire. La cité est en sursis. Elle sera bientôt noyée sous les eaux du barrage Ilisu qui est en construction.

Barrage Atatürk, le sixième plus grand barrage au monde.
Pêcheurs sur le lac du barrage Atatürk
Mosquée à demi immergée en rénovation.

Hasankeyf, l'eau arrivera en haut des minarets.
Pour l'instant la construction du barrage à pu être repoussé grâce à la mobilisation de la société civile. Ca n'est qu'un sursis, le barrage devrait être terminé d'ici trois ans.
Forteresse de Rumkale. Le site devait autrefois ressembler à la vallée d'Hasankeyf.
Le niveau de l'eau à monté de plusieurs dizaines de mètres (probablement une 50aine) depuis que le barrage est construit.
La plaine d'Harran fut le premier endroit à être irrigué massivement.
Les steppes désertiques ont laissé place à la production massive de coton.

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